Bruno Roy-Henry a écrit :
On ne peut pas mettre en balance une pièce officielle et un reportage...
En histoire, on confronte les sources, c'est la base. Certains articles ne vous plaisent pas, c'est un fait (je n'ai pas souvenir de vous avoir vu en parler, mais peut-être me trompe (dites-moi si c'est le cas s'il vous plait ?), mais ils existent quand même, et face aux lacunes du procès verbal officiel, ils peuvent avoir leur importance et leur utilité.
Bruno Roy-Henry a écrit :
Sauf à démontrer l'invraisemblance de la pièce en question
Il ne s'agit pas de tout jeter aux orties, mais de ne pas analyser aveuglément un document.
Car tout officiel qu’il soit, il convient de lire avec prudence le procès-verbal. Ainsi, si Crépinet dit vrai, des charpentiers participèrent au transport et les bâtons des porteurs durent être sciés durant la cérémonie ; éléments qui n’apparaissent pas dans ledit P.V., tout comme l’usage de chariot puis de machines, rapporté dans la presse, afin de placer le cercueil dans le sarcophage.
Bruno Roy-Henry a écrit :
a contrario - l'authenticité du récit journalistique, étayé par des témoignages incontestables.
Il ne s'agit pas encore de cela, mais seulement de confrontation de sources.
Bruno Roy-Henry a écrit :
Or, ces témoignages incontestables, vous les produisez pas, aujourd'hui comme hier...
Relisez-moi, et vous verrez que j'ai retranscrit l'ensemble des documents (plus ou moins précis sur le nombre de porteurs) qui, à ma connaissance, traitent de l'affaire (pas tous, je vous ai épargné les journaux de province citant textuellement la presse parisienne ; mais j'ai ça sous la main si ça intéresse). C'est comme cela que l'on avance, et certainement pas en se focalisant sur le document susceptible de plaire, tout en taisant ceux susceptibles de déplaire.
Bruno Roy-Henry a écrit :
Nous sommes bien là, au coeur de la méthode historique, n'est-ce pas ?
J'essaie de vous éclairer sur cela, mais j'avoue que ce n'est pas simple.