L'Énigme des Invalides

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L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir. N.

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" Mes amis comptent plus que mes idées "

Juste pour compléter le texte extrait de : L’homme Napoléon de Louis Chandergny, concernant l’amour qu’il eut pour Joséphine, et qui ouvrit le débat sur la fidélité ou son contraire sur ce forum:



« À cinquante ans, on ne peut plus aimer. Berthier aimait toujours. Mais moi, j’ai le cœur bronzé. Je n’ai jamais aimé d’amour, sauf peut-être Joséphine, un peu, et encore parce que j'avais vingt-sept ans lorsque je l'ai connue. J'avais beaucoup d'amitié pour Marie-Louise.
Je penses un peu comme Gassion qui me disait qu’il n’aimait pas assez la vie pour la donner à d’autres êtres.
(propos de l’Empereur à Sainte-Hélène ; 7 avril 1817.) »



Voici un autre propos de Napoléon fait à Sainte Hélène concernant son mariage avec Marie-Louise :

« Ma seule faute dans cette alliance avec Marie-Louise a été vraiment d’y avoir apporté un cœur trop bourgeois. J’avais si souvent répété que le cœur d’un homme d’État ne devrait être que dans sa tête ! Malheureusement, ici, le mien était demeuré à sa place pour les sentiments de famille ; et ce mariage m’a perdu parce que je croyais surtout à la religion, à la piété, à la morale, à l’honneur de François. Je l’estimais essentiellement ! Il m’a cruellement trompé ! Je veux bien qu’on l’ait trompé à son tour ; aussi je lui pardonne : Mais l’histoire l’épargnera-t-elle ?

(extraits des : LETTRES DE NAPOLÉON Á MARIE-LOUISE et de Marie-Louise à Napoléon,
première édition intégrale établie par Jacques Haumont Archiviste Paléographe
tome 2ème –
édités chez Jean de Bonnot en 1970)

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«Les esprits sont comme les parachutes, ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts.» Pierre Desproges

En épousant Marie-Louise, Napoléon a voulu aussi un mariage politique. Il était persuadé d'avoir fait une bonne affaire et d'être entré dans la cour des grands, où l'on ne pourrait désormais le regarder comme un parvenu ou un intrus.

Il s'est trompé. Et lourdement.
Ce qui lui a fait dire des paroles amères, comme il arrive quand on ne veut pas admettre ses fautes. On rejette toujours sur l'autre.

Par contre, il a vraiment été amoureux de Joséphine. Il n'y avait aucun calcul, si ce n'est celui qu'a tout homme quand il regarde une femme qu'il veut mettre dans son lit.
Mais il n'y avait aucun calcul politique.

Si par la suite, il a voulu nier la profondeur de ce sentiment, c'est parce que comme nous le dit Diana: "le coeur d'un homme d'état ne devait être que dans sa tête" - et il faut reconnaître que ce n'était pas le cas avec Joséphine.
Alors, ensuite, il ne voulait plus l'admettre.
Pour la même raison qui lui a fait vouloir le divorce.

Dommage, je trouve.

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" Mes amis comptent plus que mes idées "

ou alors "mdr" se qui veux dire, mort de rire!

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hahahaha, j'adore les personnes ayant le sens de l'humour !!!
bravo.

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