par Bergeronnette » Lundi 21 Décembre 2020 14:44:05
Il y a bien longtemps que je ne suis pas intervenue sur notre blog.
Monsieur Auguste crie "Au fou" au sujet de Naundorff : voyez-vous, quand on lit l'"Abrégé" tous les infimes détails jamais recensés nulle part à l'époque montrent à l'évidence que l'auteur est vraiment la personne qui était présente et a vécu tout cela : un tel "me prit dans ses bras", un tel "m'apporta" ceci ou cela, dans la chambre, il y avait tel objet à tel endroit, etc... = détails minuscules que des adultes n'auraient même pas repérés ! On est bien obligé de se rendre à l'évidence et d'admettre que le personnage décrit CE QU'IL A VU (c'est d'ailleurs ce genre de détails infimes qui avaient, ultérieurement, convaincu l'ancien lampiste Bulot, farouchement opposé, au départ, à toute idée de survivance). Que le pseudo Naundorff ait vécu à Versailles et au Temple est incontestable.
Donc, revenons aux analysés : pour l'instant, le côté masculin est prouvé depuis 2014. Mais, si, vraiment, des analyses avec traçabilité totale des éléments et garanties absolues s'avéraient problématiques, alors, il faudrait remonter à l'origine, très en amont : substitution d'enfant à la naissance à l'insu des parents ! MAIS : nos reines accouchaient en public pour éviter ce risque (référence à l'affaire Jean 1er le posthume en 1315), de plus, en 1785, Louis-Joseph n'est pas encore malade, le futur Louis XVII n'est que prince royal, alors dans quel but aurait-on fait cela ?
Comme déjà dit, les mémoires, sur le "trou" 1795-1810, ont été déformés (aujourd'hui on dirait trafiqués) par des personnes peut-être bien intentionnées (pas sûr) mais très maladroites (euphémisme) et le Prince émit lui-même de véhémentes protestations, mais combien de gens les trouvent ridicules sans les avoir lus !!! simplement par "on dit"!
Pensons aussi que tout n'y est pas dit puisqu'il attendit toute sa vie un procès qu'on se garda bien de lui faire, procès au cours duquel il s'apprêtait, justement, à donner des arguments que personne n'aurait pu exploiter contre lui (raison avouée de sa discrétion).
Je vous présente à tous mes salutations.