Joker a écrit :
Si Napoléon ne fut sans doute pas très fidèle, à l'image de la plupart des souverains de son époque, le Bonaparte des débuts l'était bel et bien.
Pas nécessairement à l'égard de celles qui l'aimaient d'un véritable amour.Joker a écrit :
Follement épris, passionné, il se consumait d'amour pour sa créole.
Fallait-il qu'il soit naïf, ce garçon ! S'imaginer qu'il pourrait combler entièrement les désirs amoureux d'une femme libérée qui avait déjà connu quelques passions avant de le rencontrer et cherchait à se recaser auprès d'un époux capable d'apurer ses dettes, ce n'est pas vraiment faire preuve d'une grande clairvoyance.Joker a écrit :
Mais il ne fut guère payé en retour et ceci explique sans doute cela.
Beau cliché de la morale bourgeoise ! L'infidélité de la femme reste un crime impardonnable qui autorise le mari à toutes les infidélités.CC a écrit :
Serait-ce l'amertume qui vous fait utiliser un tel ton ironique, Monsieur Lewis?
S'il y a de l'ironie dans mon propos, c'est peut-être simplement parce que cette morale d'un autre âge qui impose aux femmes des règles beaucoup plus strictes qu'aux hommes a aujourd'hui perdu la plupart de ses justifications et apparaît aussi ridicule que scandaleuse aux personnes de bon sens. Quant à l'amertume, il me semble qu'il y en a plus à essayer de défendre en tous points Napoléon, même dans des domaines où face à un autre interlocuteur vous auriez peut-être désapprouvé sa conduite.